Article Le Télégramme, publié le 11 octobre 2023
En concert vendredi 13 octobre au Family, le Martiniquais Yaniss Odua entretient depuis trois décennies une veine reggae qui continue de diffuser l’héritage de Bob Marley.
Yaniss Odua, comment se porte aujourd’hui le reggae, en France et ailleurs dans le monde ?
« Il y a toujours du monde, le public est encore demandeur et pas uniquement sur l’Hexagone. Franchement, les gens sont demandeurs un peu partout, c’est rassurant et ça fait du bien. On a un public très varié, de toutes les générations confondues, de 7 à 77 ans, et on fait un peu de tout, des grandes villes aux villages. Partout où les gens écoutent du reggae et aiment ça, on y va. On était aux Antilles en juillet, dans un gros festival qui dure trois jours, appelé Reggae Therapy. C’était vraiment un super accueil. Sur les trois jours, ils ont dû faire 6 000 personnes par soirée ».
Vos inspirations sont à chercher chez les grands anciens jamaïcains ?
« Oui, je suis fidèle à la source, même si j’écoute un peu de tout : du funk, de la soul, de la musique classique, du reggae, du hip-hop, de l’afro-beat, pas mal de styles musicaux différents. Comme j’ai commencé par le dancehall, il y a une partie du public qui est demandeuse de morceaux dancehall. On est là pour satisfaire ceux qui écoutent notre musique et qui aiment ça. Donc, effectivement, on se retrouve à faire deux trois morceaux dancehall sur le live. Mais on joue principalement les morceaux du dernier album, sorti il y a un an, en gardant les classiques et certains anciens morceaux ».
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